Atelier 2012-2013

Depuis quelques années, cet atelier est réellement un atelier, c’est-à-dire que les séances sont très peu thématiques et très fortement centrées sur la présentation et discussion collective des travaux en cours des participants. Aussi le programme se limite-t-il à indiquer les dates des séances et, au fur et à mesure qu’ils sont fixés, les noms de celles et ceux qui interviendront.

En 2011-2012, nous avons ajouté des séances au vu de la forte affluence, mais nous ne pourrons pas faire la même chose cette année : il n’y aura donc qu’une vingtaine d’exposés au plus. De ce fait, si vous envisagez d’assister à tout ou partie du séminaire et surtout si vous voulez y présenter votre recherche en cours, il est impératif de nous écrire avant le début de l’atelier. Merci de nous indiquer dans votre message le thème général de votre recherche et le stade où vous en êtes vis-à-vis de la construction d’une base de donnée/de la quantification (si vous êtes très en amont, par exemple en train de réfléchir à un échantillon, ce n’est pas du tout un problème, mais cela nous intéresse de le savoir pour construire le programme).


Atelier ouvert à tous, organisé par Claire Lemercier et Claire Zalc, chargées de recherche au CNRS (CSO et IHMC).

Du 12 novembre 2012 au 21 janvier 2013 – durée totale : 24 heures, validation possible dans le cadre de différents masters (nous consulter). Les étudiant.e.s en master Histoire de l’EHESS sont prioritaires, mais tous les autres, en master, thèse ou pas du tout, là ou ailleurs, sont bienvenus. La validation, pour ceux et celles qui le demandent, peut se faire sur la base d’une présentation orale du projet de recherche ou d’une fiche de lecture.

Le séminaire aura lieu le lundi de 9h30 à 12h30 à l’ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, salle d’histoire. Pour se rendre à la salle : entrer dans le bâtiment principal, prendre le couloir de gauche, monter au 2e étage de l’escalier D.

Présentation

Cet atelier, ouvert à tous, se propose d’accompagner les étudiant.e.s – et chercheur.se.s intéressé.e.s – dans l’utilisation des techniques quantitatives en histoire. Il s’agit aussi, parallèlement, d’évoquer les débats liés à ces usages. L’objectif de cet atelier d’initiation est de discuter ensemble des différents usages possibles de la quantification dans la pratique historique, des atouts et des limites de ces approches mais également de présenter les possibilités heuristiques offertes par l’analyse statistique dans l’écriture historienne. Nous aimerions y susciter une réflexion sur la place du quantitatif dans les différents champs de l’histoire.

À cette fin, l’atelier, organisé sous forme de demi-journées de travail, évoquera à la fois les problèmes généraux (choix de corpus, échantillonnage, saisie, codage, représentations graphiques...) et des techniques de quantification (analyses textuelles, factorielles, régressions, analyses de réseaux, event history analysis...), à partir d’exemples concrets tirés des travaux en cours des participants.

Programme

Les thèmes qui seront indiqués ci-dessous au moment du démarrage de l’atelier ne sont qu’indicatifs, les séances s’organisant avant tout autour des présentations de recherches en cours par les participants ou, occasionnellement, par des invités.

L’ordre donné ici à l’intérieur de chaque séance n’est qu’indicatif et pourra être aménagé sur le moment.

12 novembre 2012 : introduction, élaboration collective du programme du séminaire ; présentations d’Elsa Génard (les historiens à la radio) et de Guillaume Mouralis (le personnel impliqué dans les procès de Nuremberg)

19 novembre 2012 : présentations de Claire Andrieu, Laurie Buso, Lena Le Goff et Clémentine Kruse (dossiers de poursuites d’actes réalisés pendant la Seconde Guerre mondiale) et de Jean-Christophe Balois (litiges autour du travail dans la première moitié du XIXe siècle)

26 novembre 2012 : présentations de Glauber Sezerino (circulations de chercheurs en sciences sociales entre Brésil et France, 1970-2009), de Valérie Burgos (société savante en physique après 1945) et de Julie Kornienko (correspondances des secrétaires perpétuels de sociétés savantes dans la 2e moitié du XVIIIe siècle)

10 décembre 2012 : présentations de Caroline Bertron (recrutement de pensionnats d’élite au XXe siècle), de Paul Marquis (registres d’hôpitaux militaires) et d’Anton Perdoncin (informations tirées des rapports d’activité des houillères)

17 décembre 2011 : présentations d’Elsa Favier (carrières des énarques, hommes et femmes), d’Anaïs Legendre (histoire du groupement Leclerc) et de Clara Chevalier (répression des mouvements populaires du XVIIIe siècle - archives judiciaires - notamment approche par le genre)

7 janvier 2013 : attention, contenu légèrement modifié

présentations de Florence Largillière (les fascistes italiens considérés comme juifs), Costanza Di Ciommo (les rapports entre France et Italie dans la gestion de l’immigration politique italienne au XXe siècle) et Alain Duchêne (utiliser la lexicométrie pour étudier le fonds des Remèdes secrets de la Société royale de médecine (18e siècle))

14 janvier 2013 : présentations de Martin Messika (dossiers sociaux d’immigrants aidés par des organisations privées, XXe siècle), Clara M. Avendano (les Latino-américains en France dans le premier tiers du XIXe siècle) et Maria Podzorova (la diplomatie artistique de l’URSS dans l’entre-deux-guerres : la circulation de la peinture et la sculpture)

21 janvier 2013 : attention, contenu légèrement modifié

présentations de Guillaume Périssol (la délinquance juvénile à Paris et Boston dans les années 1940 et 1950), Mathieu Marly (registre de punitions militaires, France de la Belle époque) et Solenn Huitric (enquête sur des établissements d’enseignement secondaire du XIXe siècle)