Premiers avis

Dans la revue Histoire & mesure, un compte rendu de Martine Cocaud : « Voici un ouvrage rédigé par des historiens qui osent – sans détours et même avec un enthousiasme communicatif – présenter des méthodes quantitatives – des plus classiques aux plus novatrices – utilisés dans des travaux de recherche… Annonce t-il la fin de la crise ? (…) Ce livre joue un rôle de « passeur d’expériences » grâce à ses multiples références françaises et étrangères qui en font une somme historiographique. »

Dans la revue de sociologie littéraire Contextes, un (splendide) compte rendu de Björn-Olav Dozo : « tout praticien des sciences sociales dont le corpus a une dimension historique sera stimulé par ce livre. (…) l’ouvrage atteint son objectif, à savoir piquer la curiosité de chacun pour « voir ce que cela donne avec ses sources ». (…) Claire Lemercier et Claire Zalc réussissent, dans ce livre, à communiquer leur enthousiasme pour ces outils, dont elles parviennent presque à montrer le côté ludique, ce goût du chiffre non pas pour lui-même mais pour sa capacité à servir la construction et l’explication des faits. »

Sur le site La vie des idées, l’avis de David Valence  : « Après les polémiques entre historiens et durkheimiens au début du xxe siècle, après les grandes années de l’histoire « économique et sociale », après le « retour au récit » dans les années 1980, le temps est venu de réconcilier les historiens avec les méthodes quantitatives. Un manuel vient opportunément faire la mise au point. »

Dans la revue Le Mouvement social, un compte rendu de Jean Heffer : « On ne peut que leur recommander la lecture du livre que viennent de rédiger deux jeunes historiennes dotées de remarquables qualités pédagogiques. Ils seront guidés d’une main sûre sur le sentier qui va de la connaissance des sources à la constitution de bases de données, avant de se lancer dans des traitements statistiques plus ou moins complexes, qu’il s’agisse de la lexicométrie, de l’analyse factorielle, de la régression ou de l’analyse de réseaux ».

Sur revolution-francaise.net et sous la plume de Jacques Guilhaumou : « Nous disposons, avec cet ouvrage de deux historiennes sur l’histoire quantitative, d’un très précieux guide problématique et méthodologique, avec un accès direct à la bibliographie générale, à des bibliographies supplémentaires par chapitres, et à de nombreuses informations complémentaires sur les méthodes, et leur mise en oeuvre, tout particulièrement en ce qui concerne l’analyse lexicométrique des textes. »

Compte rendu par Philippe Cibois dans socio-logos et sur liens-socio  : « Le mode de présentation de cet ouvrage n’est pas technique mais s’apparente plus à un guide de bon usage : il peut servir à tout chercheur voulant se faire une idée de ces méthodes et cherchant une aide pour faire son choix. »

Laissons aussi la parole aux collègues et amis qui, par leurs commentaires, nous ont aidées à parfaire le manuscrit...

Marie Chessel  : « J’aime bien le mélange entre « histoire du quantitatif » (et enjeux historiographiques) et les éléments concrets (le tableau des 10 choses à faire quand on fait une base). On retrouve ce que j’aimais bien dans les séminaires : le lien entre la méthode et la réflexion sur notre métier, quantitatif ou pas. »

Nicolas Mariot  : « C’est très clair et remarquablement illustré par les exemples et encadrés. Bref : un vrai "Repères", à mon avis tout à fait lisible et utile aux non spécialistes. »

Pierre Mercklé  : « À l’évidence, l’objectif principal, qui est d’accompagner des historiens « débutant » dans l’usage des méthodes quantitatives, est atteint. De ce point de vue, je n’ai relevé aucune difficulté particulière, aucune formalisation excessive, qui aurait été susceptible de faire obstacle à la lecture. Au contraire, je voudrais saluer l’équilibre entre la présentation des outils, l’illustration empirique, l’exploration des avantages et des inconvénients, des précautions d’utilisation à mettre en œuvre, dont fait preuve constamment l’ouvrage. Et je voudrais saluer aussi la façon dont les deux auteures ne rechignent pas à faire « entrer dans la cuisine » méthodologique leurs lecteurs : dans ce registre, j’ai particulièrement apprécié, par exemple, les « Dix Commandements de la saisie »… »